L’alarme est donnée par les agressions relevant de certaines espèces de chiens. Certaines autorités y répondent par un recours à l’assurance obligatoire. Elle concerne les propriétaires de chiens de races considérées comme dangereuses. Le problème n’est pas d’assurer les chiens, mais de chercher à empêcher qu’ils agressent. Voilà pourquoi les associations appuient l’obligation du port de la muselière et de la laisse et insistent sur la nécessité de faire respecter cette obligation et de l’observer très strictement.
Assurer son chien n’est pas ridicule et n’est pas un luxe, mais la résultante de la prise de conscience que malgré l’attention que nous prodiguons à notre petit dernier, son exubérance ou un petit moment d’inattention de notre part peuvent donner lieu à des inconvénients fort dommageables.
Assurer son chien, outre nous rappeler à nos propres devoirs envers lui, représente un comportement civil.
Cela évite que, au moment de faire le point sur les conséquences liées à un mauvais comportement du meilleur ami de l’homme, on se retrouve à devoir répondre personnellement du dommage causé. On a souvent tendance à sous-évaluer la responsabilité qui découle de la possession d’un chien et donc de l’ensemble des dégâts que nous serons contraints de réparer pour un comportement qu’il aura eu envers autrui.
Le bon sens, l’expérience et une vision réaliste du rapport homme/chien sinon la nature même de l’animal, ne peuvent nous empêcher de considérer le nombre de situations dans lesquelles un chien, même involontairement, peut provoquer un dommage.
Il est de même absurde de penser que seules certaines races scientifiquement désignées peuvent causer des dégâts.
Revenons à un cas de figure classique. Tous les propriétaires de chiens ont dû un jour retenir très fort la laisse à cause d’un élément extérieur qui attirait brusquement le chien. Si cette fois-là nous avions été distraits, les mains prises ou le téléphone à la main ? Qu’aurait-il pu arriver ? toutes sortes de choses : le cycliste qui tombe de son vélo ou la voiture qui part dans un fossé pour l’éviter et tout ce que l’on peut imaginer par la suite.
Il faut aussi considérer les conséquences liées à la réaction du chien non pas du fait de sa taille ou de sa race mais de sa croissance et du développement de son caractère. Les jeunes chiots sont impressionnables et causent souvent des dégâts malgré eux.
La plupart des assurances portant sur la responsabilité civile du « chef de famille » couvrent les dégâts qui peuvent être causés par un animal domestique, encore faut-il prendre la peine d’en étudier les clauses voire même de penser à stipuler que l’on possède un animal…avant de s’apercevoir trop tard qu’il n’a pas été fait mention de sa présence. Plus de détails sur les assurances pour chiens sont disponibles sur ce site.