Pour les amoureux des péplums

Lyon, Vienne et Aix-les-Bains raviront les latinistes et les amoureux des péplums. Les chrétiens se sont vengés d’avoir été jetés en pâture aux lions en construisant des cathédrales avec les pierres des théâtres et des temples, néanmoins, de nombreux monuments romains sont encore debout dans la région Rhône-Alpes. A Vienne, c’est même une véritable cité gallo-romaine qui a été mise à jour dans les années 60, révélant des ensembles de mosaïques, devenus célèbres depuis.

TEMPLE D’AUGUSTE ET DE LIVIE

C’est dans les années 1920 et 1930 que l’on a enfin rendu à César ce qui appartenait à César. Les premières fouilles à Lyon et Vienne datent de cette époque. Enfouis dans le sol, ou sous d’autres constructions, d’impressionnants vestiges romains sortent alors de terre. La dimension du Grand Théâtre de Lyon est monumentale : 108 mètres de diamètre, il rivalise avec ceux d’Arles et d’Orange. La première place revient cependant au théâtre de Vienne, l’un des plus vastes de la Gaule romaine, il était enfoui sous 80 000 mètres carrés de terre jusqu’en 1922 (dans ces années-là, il faut croire que l’on pesait la terre des déblais…).

Vienne est également célèbre pour son Temple d’Auguste et de Livie, mais c’est en traversant le Rhône que l’on s’expose à la plus grande surprise. A St-Romain-en-Gal, c’est toute une cité gallo-romaine qui a été exhumée avec ses villas, ses ateliers, ses boutiques, ses entrepôts et ses thermes.

Ce sont avant tout les mosaïques retrouvées dans les maisons patriciennes qui ont fait la renommée de ce site. Moins impressionnants, mais très bien conservés, les vestiges de la station thermale d’Aix-les-Bains valent assurément une visite. Ironie du sort, les thermes romains ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.

Source: www.guide-france.org

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